prévalence (prevalence)

On a ici un cas de faux ami dans lequel la langue est déjà engagée dans un processus d’anglicisation et il faudra sans doute tôt ou tard jeter l’éponge. Mais pour le moment, la résistance à l’envahisseur est encore de mise.

On a ici un cas de faux ami dans lequel la langue est déjà engagée dans un processus d’anglicisation et il faudra sans doute tôt ou tard jeter l’éponge. Mais pour le moment, la résistance à l’envahisseur est encore de mise.

En anglais, le substantif prevalence et l’adjectif prevalent servent à décrire la fréquence ou l’importance de toutes sortes de phénomènes.

En français, en revanche, le substantif prévalence, en tout cas en l’état actuel des choses, est clairement réservé au domaine médical, dans lequel, selon le Petit Robert, il décrit le « nombre de cas d’une maladie, ou de tout autre événement médical, enregistré dans une population déterminée à un moment donné, et englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens (opposé à incidence et à fréquence) ». C’est le seul sens attesté du mot !

Seulement, évidemment, il n’est pas difficile de voir que, par glissement, on peut être tenté d’employer ce substantif dans des contextes autres que le contexte médical, pour évoquer le nombre de cas d’autres phénomènes.

Voici un exemple anglais du gouvernement du Canada :

Among Canadians 15 years and older, the prevalence of past-year cannabis use decreased from 14.1% in 2004 to 10.7% in 2010.

Et voici le pendant français :

Chez les Canadiens de 15 ans et plus, la *prévalence de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois a diminué, passant de 14,1 %, en 2004, à 10,7 %, en 2010.

Notons pour commencer la maladresse considérable de la structure française, où la formule utilisée pour rendre past-year a pour effet de donner l’impression au lecteur que, entre 2004 et 2010, au Canada, il ne s’est écoulé que 12 mois, pour les francophones du moins.

Mais ce qui m’intéresse surtout ici, c’est le mot prévalence. Pour moi, il est difficile de prétendre que la consommation de cannabis soit une maladie ou même un « événement médical » au sens large.

Que dire alors en bon français ? Les options dépendent du contexte, mais dans ce cas-ci, il est clair qu’on a affaire à un taux, une proportion en pourcentage. La solution est donc assez simple :

Chez les Canadiens de 15 ans et plus, la proportion d’indidivus ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois a diminué, passant de 14,1 % en 2004 à 10,7 % en 2010.

Dans d’autres cas, on pourra utiliser (quand il n’y a pas d’ambiguïté) des substantifs comme taux, fréquence, importance, etc.

Du côté de l’adjectif, la situation est légèrement plus compliquée. L’adjectif français prévalent a le sens de « prédominant ». Autrement dit, quand la fréquence d’un phénomène ou l’importance d’une chose est élevée, on peut effectivement dire que le phénomène est prévalent ou la chose est prévalente, au sens qu’elle prévaut contre les autres. (L’adjectif a aussi un sens spécialisé en psychologie, sur lequel je passe.)

Du coup, on voit facilement comment, par glissement, en tout cas pour les choses dont la fréquence est élevée, on peut être tenté d’utiliser non seulement l’adjectif prévalent, mais aussi le substantif prévalence.

C’est pour cela que je dis que, à terme, on va sans doute perdre le combat et prévalence en français va devenir un synonyme de prevalence en anglais dans toutes sortes de domaines autres que le domaine médical.

Mais en l’état actuel des choses, un traducteur professionnel se doit de résister à la tentation et de respecter les usages qui sont recommandés par les usuels et qui, pour le moment, sont encore… prévalents.

compare and contrast

Les expressions « comparer et distinguer », « comparer et mettre en opposition », etc. ne sont pas idiomatiques et sont à rejeter.

L’expression compare and contrast est fréquemment utilisée en anglais et constitue un faux ami si on essaye de la traduire littéralement. À cet égard, l’examen des diverses tentatives faites par les traducteurs, en particulier ceux qui œuvrent pour le gouvernement fédéral du Canada, est assez instructif.

Tout d’abord, il faut noter ce qui est à la source du problème et complique la situation : c’est que le verbe to contrast n’a pas d’équivalent direct en français. Les dictionnaires bilingues ne sont pas d’un grand secours. Le lexicographe sera naturellement tenté de trouver un équivalent français aussi proche que possible, à la fois lexicalement et grammaticalement, du verbe transitif anglais et proposera donc des choses comme les formes verbales transitives opposer ou mettre en opposition. Mais conviennent-elles vraiment ?

À mon avis, la réponse est non. Voici un premier exemple tiré d’un site du gouvernement fédéral du Canada :

Describe, compare and contrast in detail two events, jobs or procedures.

Et voici ce que contient la version française du site :

Décrire, comparer et mettre en opposition de façon détaillée deux événements, emplois ou procédures.

Ce n’est évidemment pas complètement faux, mais y a-t-il un seul locuteur français pour trouver naturelle une telle structure en français ? Le simple fait de vouloir à tout prix choisir des verbes transitifs directs, pour pouvoir les coordonner tous à la file au début de la phrase avant d’indiquer le complément d’objet direct, est généralement signe de faiblesse dans la traduction, parce que la coordination est rarement aussi facile en français, du fait que les éléments qu’on veut coordonner sont souvent hétérogènes sur le plan grammatical, comme on a déjà eu l’occasion de l’évoquer dans d’autres articles.

Comme comparer et mettre en opposition n’est pas une tournure naturelle en français, les traducteurs un peu plus exigeants essayent de trouver autre chose. Voici un autre exemple, de l’Agence de la santé publique du Canada cette fois :

Compare and contrast innate and adaptive immunity.

Et voici son équivalent français :

Comparer et distinguer l’immunité innée et l’immunité adaptative.

Ce n’est pas vraiment mieux !

Et un autre, toujours de la même source :

How do quantitative and qualitative evidence compare and contrast?

En français, ça donne :

Quel est le classement de ces deux méthodes de recherche (quantitative et qualitative), l’une par rapport à l’autre, en ce qui concerne les meilleures preuves d’efficacité ?

Ouille ouille ouille ! Ça se gâte.

D’autres traducteurs finissent par renoncer :

Compare and contrast conventional and alternative energy sources with respect to criteria such as availability, renewability, cost and environmental impact;

En français, on trouve :

Comparer les sources d’énergie conventionnelles et de remplacement à la lumière de critères tels que la disponibilité, la possibilité de renouvellement, le coût et l’impact sur l’environnement.

Autrement dit, la deuxième moitié de l’expression est passée à la trappe !

C’est une attitude qui se défend. Après tout, une vraie comparaison devrait englober la « mise en opposition » des choses qu’on compare. C’est une situation un peu comparable à celle du fameux and/or que tant de personnes persistent à vouloir utiliser en anglais (et qui se voit de plus en plus en français du même coup, sous la forme et/ou), alors que, par définition, la conjonction or en anglais (ou en français) n’est pas exclusive et englobe la possibilité que les deux éléments coordonnés soient vrais (ou existent) en même temps.

Cela dit, il existe à mon avis une tournure française qui correspond assez bien au compare and contrast anglais et à laquelle aucun des traducteurs cités ne semble avoir songé… C’est tout simplement la formule les points communs et les différences. Elle dit bien exactement ce que compare and contrast veut dire, à savoir qu’on veut déterminer à la fois en quoi les choses comparées sont semblables et en quoi elles sont différentes.

Le seul hic est que cette formule n’est pas un verbe. Alors oui, il faut oser tourner les choses un peu autrement… Dans les différents exemples ci-dessus, cela pourrait ainsi donner, pour le premier :

Décrire de façon détaillée deux événements, emplois ou procédures, en en soulignant les points communs et les différences.

Pour le deuxième :

Indiquer les points communs et les différences entre l’immunité innée et l’immunité adaptative.

Pour le troisième :

Quels sont les points communs et les différences entre les deux méthodes de recherche (quantitative et qualitative) ?

Et pour le dernier :

Mettre en évidence les points communs et les différences entre les sources d’énergie conventionnelles et les sources d’énergie de substitution à la lumière de critères tels que la disponibilité, la possibilité de renouvellement, le coût et l’impact sur l’environnement.

Il me semble que l’expérience est concluante. Dans tous ces cas où l’anglais utilise compare and contrast, le français s’accommode très bien d’une structure tournant autour de la formule les points communs et les différences. Je ne crois donc pas trop m’avancer en déclarant que cette formule est bel et bien l’équivalent français de l’expression anglaise. Elle n’est peut-être pas aussi idiomatique et figée et n’est donc pas vraiment une expression française à proprement parler, mais elle fait parfaitement l’affaire dans tous les exemples mentionnés ci-dessus.

Singulier ou pluriel ? (2)

Un autre exemple (selon moi) d’influence sournoise de l’anglais sur le français au Canada, avec l’utilisation du singulier « l’intimidation » au lieu du pluriel « les intimidations » pour rendre « bullying ».

Je viens d’avoir un débat intéressant avec mes collègues de travail sur le terme anglais bullying et son équivalent en français. Il n’existe pas de traduction française qui se soit imposée de façon universelle pour ce terme. Apparemment, en France, on aurait tendance à parler de harcèlement scolaire, alors que, au Canada français, on parlerait plutôt d’intimidation. (Le problème de harcèlement scolaire est qu’il limite d’emblée le concept au contexte scolaire, ce qui n’est pas le cas du terme anglais.)

Notre débat aujourd’hui ne portait pas sur le choix du terme. Nous sommes tous d’accord pour utiliser intimidation. Il portait sur la question de savoir s’il fallait utiliser le substantif au singulier ou au pluriel, c’est-à-dire dire et écrire l’intimidation ou les intimidations.

Mon propre point de vue est que l’emploi du terme au singulier pour parler de ce que les anglais appellent bullying n’est pas vraiment idiomatique en français. Comme pour bon nombre d’autres termes en français, le singulier sert à évoquer un concept de façon abstraite, tandis que le pluriel sert à désigner les manifestations concrètes du phénomène.

Or, dans le cas du bullying, il est tout particulièrement important de tenir compte à la fois de la diversité des manifestations du phénomène et du caractère souvent répétitif des comportements qui relèvent de cette forme de harcèlement. Et dès qu’on sort du cadre purement scolaire, on constate que le terme est plus souvent, dans la langue courante, utilisé au pluriel. Voici par exemple le titre d’un article du quotidien Le Monde qui fait partie (aujourd’hui) des 10 premiers résultats quand on fait une recherche sur « intimidations » dans Google :

Sarkozy appelle Moscou à cesser les intimidations contre la Géorgie

Il ne viendrait à l’idée de personne d’utiliser, dans ce titre, intimidation au singulier :

Sarkozy appelle Moscou à cesser *l’intimidation contre la Géorgie

Pourquoi ? Parce que cet article ne fait pas référence au concept d’intimidation dans l’abstrait, mais aux manifestations du phénomène dans le cadre des relations entre la Russie et la Géorgie.

Or, selon moi, le même raisonnement s’applique dans la majeure partie des cas où l’anglais emploie bullying au singulier. Et, toujours selon moi, la tendance à privilégier le singulier en français au Canada pour intimidation n’a rien d’idiomatique et est le résultat de l’influence sournoise de l’anglais, où ce concept est toujours exprimé au singulier.

C’est là que je suis en désaccord avec mes collègues. Pour eux, il faut dire la lutte contre l’intimidation, tout comme on dirait la lutte contre le harcèlement sexuel ou la lutte contre le tabagisme. Pour moi, il faudrait dire la lutte contre les intimidations.

(J’y vois aussi, comme facteur secondaire, l’influence des dictionnaires et des bases de données terminologiques, dans lesquels les termes figurent évidemment au singulier et les articles n’indiquent pas s’il est plus idiomatique d’utiliser le singulier ou le pluriel. Mais c’est aussi une influence de l’anglais, par l’intermédiaire des dictionnaires et bases bilingues, qui encouragent leurs utilisateurs à sauter sur des solutions sans les explorer dans le contexte unilingue de la langue dont elles relèvent.)

Mes collègues défendent l’emploi du singulier en disant que c’est ce qu’on dit au Canada. Et je ne peux pas leur donner tort. Dans la vaste majorité des cas, au Canada français, on utilise le singulier. Voici un exemple anglais tiré d’un site du gouvernement du Canada :

Bullying prevention in schools: Executive summary

Et voici l’équivalent français :

Programmes de lutte contre l’intimidation en milieu scolaire : résumé

Pour moi, il faudrait dire :

Programmes de lutte contre les intimidations en milieu scolaire : résumé

parce que ce contre quoi on lutte, ce n’est pas un concept abstrait, ce sont ses manifestations concrètes et multiples dans toute leur diversité.

Évidemment, il est possible de défendre l’emploi du singulier en évoquant la comparaison avec harcèlement. Mais la différence est que harcèlement ne s’utilise pas au pluriel pour désigner des manifestations concrètes du phénomène. On ne dit pas la lutte contre *les harcèlements. On dit, si on veut insister sur la multiplicité et la variété des manifestations du harcèlement, quelque chose comme la lutte contre toutes les formes de harcèlement.

Avec intimidation, en revanche, le pluriel est naturel en français, comme le montre l’exemple de l’article du Monde ci-dessus. Cela ne veut pas dire pour autant que le substantif intimidation soit un nom vraiment comptable. Ainsi, on ne dira pas :

Il y a eu *trois intimidations à l’école cette semaine.

On dira :

Il y a eu trois cas d’intimidation à l’école cette semaine.

On pourrait donc dire que, en français, il y a différents degrés d’abstraction et que le passage du singulier au pluriel, dans le cas d’intimidation, est un passage d’un degré supérieur à un degré inférieur d’abstraction, sans pour autant aller jusqu’au niveau le plus concret possible.

Il n’en reste pas moins que, en français, c’est le pluriel intimidations qui est le plus naturel pour rendre bullying, et qu’il est difficile de ne pas voir l’emploi du singulier l’intimidation au Canada français comme étant le résultat de l’influence sournoise de l’anglais, dans lequel ce concept est toujours exprimé au singulier.

Dans le débat d’aujourd’hui, j’ai dû me plier à l’avis de ma patronne et utiliser moi aussi le singulier, pour que nos documents soient conformes à l’usage des autres organismes du Canada avec qui nous œuvrons en partenariat. Mais je ne peux pas m’empêcher d’y voir le résultat de la pression d’une majorité qui ne résiste pas suffisamment à l’influence de l’anglais. (Au Canada, en tant qu’individu né et éduqué en France, je suis moi-même minoritaire dans la minorité, même si je suis depuis de nombreuses années citoyen canadien.)

Bien entendu, en disant que, selon moi, l’emploi du singulier est influencé par l’anglais, je dis quelque chose que, d’une part, je ne peux pas prouver irréfutablement et qui, d’autre part, est relativement difficile à expliquer, comme le montre la longueur du présent article. Mais c’est ainsi que la sournoiserie de l’influence de l’anglais se manifeste : sous l’influence de l’anglais, les Canadiens français se mettent à dire et écrire des choses qui ne se disent pas vraiment en français standard, qui ne sont pas naturelles en français standard, mais ces usages se répandent et, tôt ou tard, ils deviennent officiels, ils deviennent la norme et il est impossible de s’en défaire, malgré tous les efforts qu’on peut faire pour expliquer pourquoi ils sont douteux.

D’aucuns diront que c’est l’évolution naturelle de la langue. Le hic est que, quand cette évolution se limite à une sphère particulière (ici, le Canada français), elle ne se distingue pas vraiment de l’assimilation, si ce n’est qu’elle est beaucoup plus lente et plus sournoise.

pratiquer (to practice)

Ce qui peut donc induire les francophones influencés par l’anglais en erreur, c’est que le verbe qui est un faux ami dans un contexte/sens donné peut très bien être utilisé dans un autre sens dans un contexte voisin. Tel est bel et bien le cas pour le verbe « pratiquer ».

Ces deux verbes forment une paire de faux amis très répandus au Canada francophone, parce que, bien entendu, les sports, la musique, etc. sont des activités qui, dans nos sociétés, exigent toutes… de la pratique.

Eh oui, tout le problème est là : il y a des contextes où le substantif français pratique est bel et bien synonyme du substantif anglais practice. Mais cela ne veut pas dire que le verbe français pratiquer soit synonyme du verbe anglais to practice !

Il suffit pour s’en rendre compte de consulter un dictionnaire bilingue comme le Robert & Collins. Dans ce dictionnaire, pour le verbe to practice (ou to practise), le sens qui nous intéresse n’est pas le sens 1.a, « mettre en pratique », mais le sens 1.b, « s’exercer à faire quelque chose ».

Dans ce sens-là, les choses sont claires : on n’utilise jamais, en français, le verbe pratiquer. S’il s’agit d’un sport, on utilise le verbe s’entraîner. S’il s’agit d’un instrument de musique, on utilise s’exercer, travailler ou encore répéter (avec un C.O.D. comme « un morceau de musique »).

En revanche (et là, un dictionnaire bilingue comme le Robert & Collins montre bien ses limites), il y a d’autres sens où le verbe pratiquer s’emploie bel et bien en français. Par exemple, on dira bien de quelqu’un qu’il pratique un sport. Mais cela ne veut pas dire qu’il s’entraîne dans ce sport. Cela veut dire que le sport en question est un sport auquel il s’adonne. Or, en anglais, dans ce sens-là, on n’utilise pas le verbe to practice, mais plutôt to play.

Ce qui peut donc induire les francophones influencés par l’anglais en erreur, c’est que le verbe qui est un faux ami dans un contexte/sens donné peut très bien être utilisé dans un autre sens dans un contexte voisin. Tel est bel et bien le cas ici.

En outre, ce qui est vrai pour le verbe n’est pas nécessairement vrai pour le substantif de la même famille. Comme je l’indique au premier paragraphe ci-dessus, on peut bel et bien dire, en français, qu’un sport comme l’escrime est quelque chose qui exige de la pratique, tout comme l’anglais dirait it takes practice. Ici, le substantif français et le substantif anglais ont le même sens, qui est celui d’« exercices répétés en vue de développer ses compétences ».

Malheureusement, cette synonymie ne s’étend pas aux autres sens du substantif. Ainsi, on entend aussi parfois les francophones du Canada dire qu’ils doivent aller à une *pratique de hockey. Malheureusement, dans ce cas-ci, on retombe dans l’anglicisme. Qu’il s’agisse de sport, de musique ou d’autre chose encore, le substantif pratique ne peut être employé que pour évoquer le fait même de s’adonner à la chose (ou l’idée générale de s’entraîner à la chose) et non une session particulière d’entraînement à la chose. On pourra donc dire en français quelque chose comme :

La pratique du hockey est très répandue au Canada.

Mais cela ne concerne pas l’entraînement au hockey. Cela concerne le fait même qu’on s’adonne à ce sport qu’est le hockey.

Vous trouverez encore d’autres explications et d’autres exemples sur cette page de la banque d’articles « Le français sans secrets » du Portail linguistique du Canada.

Éviter les faux amis, cela demande de la pratique et surtout de la méfiance !